Avec les progrès du numérique, le métier de juriste NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication) devient de plus en plus incontournable. Spécialiste du droit appliqué aux technologies, ce professionnel joue un rôle primordial dans la régulation des usages numériques et la protection des données personnelles, ainsi que celle des innovations digitales. Mais pour se démarquer dans ce domaine, quelles compétences faut-il ?
Une solide base juridique pour encadrer le numérique
Avant tout, le juriste NTIC est un juriste. Il doit donc maîtriser les fondamentaux du droit : droit des affaires, droit commercial, droit civil, et surtout droit du numérique. La connaissance approfondie des réglementations comme le RGPD, la directive e-Privacy ou encore les lois sur la cybersécurité est aussi essentielle.
Cela étant, souscrire une formation spécialisée est un choix stratégique. ESAM Paris, plus qu’une école de droit, un accélérateur de carrières, forme les futurs professionnels à appréhender ces enjeux avec une approche pluridisciplinaire qui associe droit, management et nouvelles technologies. Les modules sont spécialement pensés pour s’adapter aux besoins du marché.
Maîtriser les enjeux technologiques en école de droit
Le juriste NTIC ne peut pas se contenter de connaître les textes législatifs. Il doit aussi s’imprégner de l’univers technologique dans lequel il évolue. Cela implique de se familiariser avec les systèmes d’information, la cybersécurité, sans oublier les plateformes numériques. Un apprenant qui comprend les mécanismes techniques d’un algorithme, d’un cloud ou d’un système de paiement dématérialisé sera en mesure de proposer des solutions juridiques adaptées.
Développer des compétences en communication pendant vos études de droit
Le rôle du juriste NTIC ne se limite pas à analyser et à appliquer la loi. Il doit aussi être capable de vulgariser des sujets complexes pour ses interlocuteurs, qu’il s’agisse de dirigeants, de collaborateurs techniques ou de clients. Ses qualités rédactionnelles sont précieuses pour produire des contrats clairs, des chartes d’utilisation ou des politiques de confidentialité accessibles.
De même, ses compétences oratoires lui permettent d’animer des formations internes ou de conseiller efficacement une start-up innovante. En définitive, il doit être capable de remplir la fonction de passeur de savoir entre le monde du droit et celui de la technologie.
L’adaptabilité et la veille permanente : des qualités indispensables
Le numérique évolue à une vitesse exponentielle et les innovations technologiques redéfinissent sans cesse le cadre juridique. Le juriste NTIC est donc amené à effectuer une veille juridique et technologique continue et à se former tout au long de sa carrière. Aussi, doit-il faire preuve d’une forte adaptation pour répondre aux besoins de secteurs comme la finance, la santé, l’e-commerce ou l’intelligence artificielle.