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Droits du conjoint survivant sur les biens propres du défunt : voici les informations clés

 

 

Lorsqu’un conjoint décède, son conjoint survivant a le droit de bénéficier des biens propres du défunt. Réellement, selon la législation française, le conjoint survivant hérite automatiquement d’une partie des biens du défunt, qu’ils soient mobiliers ou immobiliers. Cette partie est appelée « usufruit » et elle permet au conjoint survivant de jouir des propriétés du défunt (utiliser les biens, percevoir les revenus et en disposer). Ce droit s’applique également aux couples non mariés qui ont fait une donation entre eux. Il est fondamental que le conjoint survivant connaisse ses droits sur les biens propres du défunt afin de pouvoir les faire valoir.

 

Qu’est ce qu’une la succession entre époux ?

 

Une succession entre époux est une situation juridique dans laquelle un conjoint hérite des biens de l’autre à sa mort. Dans ce cas, les droits successoraux sont définis par le code civil et les règles applicables sont similaires à celles qui régissent une succession entre parents et enfants. Les avantages de la succession entre époux comprennent le fait que tous les biens appartenant au défunt reviennent automatiquement à son conjoint, sans qu’il soit nécessaire de passer par une procédure judiciaire ou autre pour obtenir la succession. De plus, cela peut assurer que le conjoint survivant ne sera pas privé de ses droits sur les biens du défunt et qu’il bénéficiera du même traitement fiscal que si le bien était passé directement à lui-même.

 

Qui hérite des biens propres du défunt ?

 

Lorsqu’une personne décède, ses biens lui survivent et peuvent être transmis à des héritiers. Le Code civil prévoit que les héritiers directs (conjoint survivant, enfants, petits-enfants, etc.) sont les premiers bénéficiaires des biens du défunt. Toutefois, il est possible de modifier cet ordre par le biais d’un testament olographe ou d’une donation anticipée. Si aucun document testamentaire n’existe et qu’il n’y a pas de descendants directs, les frères et sœurs du défunt peuvent alors se partager la succession. Dans de rares cas, si aucun parent direct ni collatéral ne peut être retrouvé pour réclamer un héritage, celui-ci revient à l’État.

 

Quels sont les biens qui composent les biens propres ?

 

Les biens propres se composent des biens qui appartiennent à une personne en particulier et peuvent être transmis à ses héritiers. Ils comprennent généralement des actifs financiers tels que des actions, des obligations, des contrats d’assurance-vie ou des comptes bancaires. Les biens immobiliers tels que les maisons, les immeubles et les terres agricoles font également partie des biens propres. Les objets de valeur personnelle, comme les bijoux et autres articles de collection, peuvent également faire partie du patrimoine personnel. Les droits intellectuels tels que les brevets, les marques commerciales et les copyrights peuvent également être considérés comme étant des biens propres. Enfin, certains États reconnaissent le concept de la «propriété intellectuelle» qui comprendrait le contenu créatif d’une personne telles que ses œuvres littéraires et artistiques.

 

Quels sont les droits légaux du conjoint survivant ?

 

Le conjoint survivant a des droits légaux qui sont protégés par la loi. Ces droits dépendent de la nature de leur relation et peuvent inclure des droits à une partie des biens, au maintien de la couverture d’assurance-vie, à la jouissance des bénéfices d’une retraite et à une pension alimentaire. 

  • En cas de décès du conjoint, le survivant a le droit aux biens qui appartenaient au couple au moment du décès. Cela peut inclure tous les biens personnels ou immobiliers que le couple possédait ensemble. Le conjoint survivant a également le droit aux avoirs financiers, notamment aux comptes bancaires et aux actifs enregistrés comme les actions et les obligations. 
  • De plus, si un conjoint est couvert par une assurance-vie, le survivant aura le droit à cette assurance-vie après le décès du conjoint. Les fonds reçus peuvent être utilisés pour payer les dettes ou pour subvenir aux besoins financiers du survivant et de sa famille. 
  • Le conjoint survivant a également le droit à une partie des bénéfices de retraite accumulés pendant que le couple était marié. Les montants versés seront en fonction des années pendant lesquelles ils ont été mariés et seront soumis aux mêmes règles que celles qui s’appliquent aux autres bénéficiaires de retraite. 
  • Enfin, si le couple était marié depuis longtemps et qu’il n’y a pas d’autres sources significatives d’argent disponibles, un tribunal peut ordonner au conjoint survivant de recevoir une pension alimentaire afin qu’il puisse subvenir à ses besoins financiers après la mort du conjoint.

 

Comment tout laisser à son conjoint ?

 

Lorsqu’il s’agit de laisser tout à son conjoint, il est essentiel de réfléchir aux conséquences fiscales et légales. La meilleure façon de le faire est de passer par un notaire ou un avocat qui peut vous aider à mettre en place des documents juridiques solides pour assurer la protection des biens et des intérêts financiers, tels qu’un testament ou une donation. Il est également important d’assurer que votre conjoint bénéficie d’une assurance-vie adéquate et que vous avez mis en place des directives anticipées pour garantir que les décisions médicales seront prises selon vos souhaits. Enfin, il est essentiel que les actifs soient correctement titrés et que les comptes bancaires soient clairement identifiés comme étant le produit de l’héritage.

 

Quelle est la part qui revient au conjoint survivant ?

 

Le conjoint survivant a droit à une partie de l’héritage en fonction des règles légales et des circonstances spécifiques. Les règles peuvent varier d’un pays à l’autre, mais généralement, les conjoints survivants ont le droit de réclamer une part significative de la succession. 

  • Dans la plupart des pays, le conjoint survivant est automatiquement considéré comme un héritier. Il a donc le droit de recevoir une somme d’argent et/ou des biens matériels tels que des bijoux ou des objets de valeur. En outre, il peut également avoir le droit à certains actifs financiers tels que les comptes bancaires et autres investissements du défunt. 
  • Cependant, il est essentiel de noter que les montants dont le conjoint survivant peut réclamer une partie dépendent souvent de la taille et de la composition de l’héritage. Par conséquent, il est recommandé aux personnes concernées d’obtenir un conseil juridique compétent pour s’assurer qu’elles reçoivent tous les avantages dont elles ont besoin et dont elles ont droit en vertu du Code civil applicable. 
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